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ice à son beau livre sur la Théologie mystique de
saint Bernard
(Paris, 1934, p. 193 à 216), M. Étienne Gilson examine le problème d’
2
1° que l’objet de l’amour n’est pas le même pour
saint Bernard
et pour les troubadours, ces derniers exaltant, selon lui, la sensual
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on évidente entre la courtoisie et la mystique de
saint Bernard
n’est pas seulement, comme l’a vu M. Gilson, celle de la « chair » et
4
la nature de l’amour mystique tel que le conçoit
saint Bernard
: c’est un amour spirituel, par opposition à tout amour charnel » (p.
5
une attitude idéaliste du même genre que celle de
saint Bernard
. Pour dissiper cette illusion, M. Gilson — après M. Jeanroy — invoque
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èse, d’un Ruysbroek ! b) « On n’a jamais entendu
saint Bernard
souhaiter d’être débarrassé de l’amour de Dieu. » Or les troubadours
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ice à son beau livre sur la Théologie mystique de
saint Bernard
(Paris, 1934, p. 193 à 216), M. Étienne Gilson examine le problème d’
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1° que l’objet de l’amour n’est pas le même pour
saint Bernard
et pour les troubadours, ces derniers exaltant, selon lui, la sensual
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on évidente entre la courtoisie et la mystique de
saint Bernard
n’est pas seulement, comme l’a vu M. Gilson, celle de la « chair » et
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la nature de l’amour mystique tel que le conçoit
saint Bernard
: c’est un amour spirituel, par opposition à tout amour charnel » (p.
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une attitude idéaliste du même genre que celle de
saint Bernard
. Pour dissiper cette illusion, M. Gilson — après M. Jeanroy — invoque
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rèse, d’un Ruysbroek ! b) « On n’a jamais entendu
saint Bernard
souhaiter d’être débarrassé de l’amour de Dieu. » Or les troubadours
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des troubadours la mystique de l’amour divin d’un
saint Bernard
, et comme à l’histoire exemplaire vécue par Héloïse et Abélard, le my
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des troubadours la mystique de l’amour divin d’un
saint Bernard
, et comme à l’histoire exemplaire vécue par Héloïse et Abélard, le my
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« ces âmes raffinées déjà tout près du langage de
saint Bernard
mais aussi de celui de l’amour courtois dans sa phase la plus idéalis